L’adoption d’un chaton ou d’un chiot correspond généralement à la fin du sevrage. Il intervient avant 2 mois chez les chats et entre 2 et 3 mois chez les chiens suivant leur gabarit.
Faites bien attention à ne pas adopter votre petit compagnon trop tôt.
Cette période est particulièrement critique. Elle est en effet marquée par de nombreux bouleversements : rupture avec sa mère, nouvelle famille, nouvel espace de vie, nouvelles expériences… Ces changements ne sont pas sans risque car ces jeunes animaux sont très sensibles aux maladies. Leur système immunitaire n’est pas encore mature.
Pour assurer une bonne croissance à votre nouveau compagnon, il est primordial d’apporter une quantité suffisante d’énergie, mais attention à ne pas être dans l’excès. Leur croissance demande un apport accru de protéines, minéraux et vitamines qui ne saurait être comblé par une alimentation prévue pour un adulte. Pensez donc à lui apporter une alimentation spéciale chaton ou chiot.
Un manque d’énergie, de minéraux (i.e. calcium) ou de vitamines peut être à l’origine d’un retard de croissance ou de pathologies osseuses. A contrario, un excès d’énergie, de calcium ou de certaines vitamines dans la ration peut également provoquer des problèmes osseux et donner lieu à une obésité juvénile.
Les chiots de grande race ont une croissance plus lente et plus longue. Ils sont donc plus sensibles aux carences et excès dans leur ration, comparé aux chiots de petite race
Un autre point à ne pas négliger lorsque vous accepter un chiot ou un chaton dans votre famille est son éducation. Si, chez le chaton, la période de socialisation est très courte, elle peut durer jusqu’à 4 mois chez le chiot. Il est donc conseillé de confronter le nouvel arrivant à un maximum d’éléments (autres congénères, autres humains, objets et sons particuliers…).
Un chiot trop peu stimulé peut souffrir d’un syndrome de privation sensorielle, expliquant un caractère très craintif et parfois agressif.
Attention tout de même à respecter son rythme d’apprentissage au risque de le traumatiser.
Enfin, il est important d’amener votre nouvel ami chez le vétérinaire. Cette consultation sera l’occasion pour le vétérinaire de vérifier la bonne santé de votre animal et de vous apporter des conseils sur son alimentation, son éducation et les spécificités de sa race s’il y a lieu. Il pourra répondre à vos questions et discuter avec vous des options s’il n’est pas encore identifié. La mise en place de la vaccination permettra de protéger de manière efficace votre compagnon contre de nombreuses maladies infectieuses. Le vétérinaire pourra également vous prescrire des antiparasitaires pour l’aider à se défendre contre les parasites présents dans son environnement.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou votre vétérinaire.