Il existe une grande variété d’organismes parasitant la sphère cutanée de nos animaux. Pour n’en citer qu’une partie, on peut penser aux puces responsables de démangeaisons, aux tiques au retour d’une balade en forêt, ou encore aux poux et agents de gales… Si certains constituent en eux même le danger, d’autres ne font que transporter l’agent de la maladie. Les tiques peuvent ainsi transmettre plusieurs maladies par leur morsure : Maladie de Lyme, Piroplasmose, Ehrlichiose… Et les puces, outre leur action vulnérante, peuvent transporter un vers infestant les voies digestives de votre animal.
Pour une protection optimale, il est nécessaire de traiter votre compagnon régulièrement et non de manière ponctuelle et isolée. En effet, pour plusieurs parasites, une durée de traitement minimale est requise pour casser leur cycle lors d’infestation (par exemple, 3 mois consécutifs pour les puces).
Alors qu’auparavant les puces n’étaient plus observées durant la saison hivernale, ce postulat est remis en question depuis plusieurs années. C’est pourquoi certains animaux auront besoin d’un traitement tout au long de l’année. Le seuil de tolérance étant variable selon les individus, d’autres animaux n’auront besoin d’être couverts qu’une partie de l’année.
Il est important de protéger votre chiot ou votre chaton au plus tôt avec des médicaments adaptés pour leur jeune âge (certains sont disponibles à partir de 6 semaines)
Il existe un grand panel d’antiparasitaires externes disponibles dans votre pharmacie ou chez votre vétérinaire, mais ils ne se valent pas tous. Certaines molécules ont vu leur efficacité diminuer suite à l’apparition de résistances. D’autres molécules alternatives (phytothérapie, aromathérapie) peuvent être insuffisantes si l’infestation est trop importante.
Si vous doutez de l’efficacité de l’antiparasitaire actuellement utilisé, demandez conseil pour trouver une nouvelle molécule plus efficace. Une ordonnance de votre vétérinaire sera alors probablement nécessaire pour vous la délivrer.
Il faut s’assurer que la molécule est bien compatible avec l’espèce et les sensibilités de votre animal (gène MDR-1) pour ne pas provoquer d’effets secondaires graves !
Outre l’efficacité, les différentes molécules disponibles n’ont pas les mêmes cibles. Certaines seront seulement efficaces contre les puces alors que d’autres cibleront aussi bien les puces que les tiques ou la gale. Leur mode d’administration est aussi variable, allant de l’application cutanée (pipettes, spray) aux comprimés à avaler, en passant par les colliers. Enfin, La durée d’action peut différer suivant les spécialités.
Toutes ces différences illustrent l’importance du choix de l’antiparasitaire pour qu’il soit adapté à votre compagnon et à ses besoins. N’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien ou votre vétérinaire pour choisir le moment et le médicament adapté.