Les vertus du café

Qu’il soit expresso, allongé, décaféiné, latte, le café revêt différentes formes pour plaire au plus grand nombre. Mais qu’en est-il de ses bienfaits ?

café

Le café est une boisson populaire : près de 2,5 milliards de personnes en consomment tous les jours, jusqu’à plusieurs fois par jour. Elle est obtenue à partir de la torréfaction des graines de caféier, un arbuste cultivé en Amérique Centrale, en Amérique du Sud, en Asie et en Afrique d’où il est originaire (Ethiopie).

Le café est connu pour ses effets stimulants grâce à la caféine, un alcaloïde capable de traverser la barrière hémato-encéphalique et agissant comme antagoniste des récepteurs à l’adénosine. S’en suit une augmentation des taux d’adrénaline et de dopamine, responsable de l’accroissement de la vigilance et de la diminution de la fatigue. Cet effet stimulant est obtenu avec 200 mg de caféine, soit environ 5 tasses de café expresso bues par jour.  

Le café est également source d’anti-oxydants. Par comparaison, une tasse de café comprend autant d’anti-oxydants que dans 3 oranges, soit, en moyenne 300. Ces composés sont à l’origine de l’arôme et du goût. Leur action neutralisante des radicaux libres permet la prévention et le ralentissement des maladies liées au vieillissement. En outre, ces composés, comme les acides chlorogéniques, les diterpènes, l’acide caféique, le kahwéol et le cafestol, ont des propriétés anti-inflammatoires. Des études épidémiologiques ont montré qu’une consommation entre 3 et 5 tasses de café par jour réduirait le risque de développement de maladies neurodégénératives telles que l’Alzheimer et la Maladie de Parkinson, mais aussi la dépression. Des études ont aussi révélé le rôle de la caféine sur la mémoire, en consolidant les souvenirs, indépendamment de son effet sur la vigilance.

Autres bienfaits : la caféine provoque une dilatation des vaisseaux d’où son action soulageante en cas de maux de tête. Enfin, les résultats de récentes études convergent sur le rôle protecteur du café contre la survenue du diabète de type 2. Ne restent plus qu’à élucider la dose journalière exacte pour obtenir cet effet, ainsi que le mécanisme de réduction de l’intolérance au glucose qui demeure non élucidé.

Domitille Darnis