OMS 17 mai : travailler oui ! Mais pas trop…

Cette étude porte sur les années précédant la pandémie COVID-19 bien que celle-ci renforce la tendance du travail pendant de longues heures par le biais du télétravail par exemple.

Hausse du risque d’AVC et de maladies cardiaques

Entre 2000 et 2016, le nombre de décès dus à des cardiopathies liées aux longues heures de travail a augmenté de 42 %, et de 19 % pour les AVC.

Cette charge de morbidité liée au travail touche particulièrement les hommes avec 72 % des décès les concernant, les personnes vivant dans les régions du Pacifique occidental et de l’Asie du Sud-Est, ainsi que les travailleurs d’âge moyen ou plus âgés. La plupart des décès enregistrés concernaient des personnes âgées de 60 à 79 ans, qui avaient travaillé pendant 55 heures ou plus par semaine lorsqu’elles avaient entre 45 et 74 ans.

Un tiers de la charge de morbidité estimée est donc imputable aux longues heures de travail ce qui en fait le premier facteur de risque de maladie professionnelle.

Mesures de prévention envisageables par les gouvernements, employeurs et travailleurs

  • Gouvernement : adopter, mettre en œuvre et faire appliquer des lois, des règlements et des politiques générales pour interdire les heures supplémentaires obligatoires et fixer des limites de temps de travail
  • Conventions collectives : assouplissement du temps de travail, nombre maximal d’heure de travail
  • Employés : se répartir les horaires pour que les semaines de travail ne dépassent pas 55h

Source : oms