Syndrome des jambes sans repos : quel accompagnement naturel ?

Un problème de retour veineux

L’insuffisance veineuse est souvent associée au syndrome des jambes sans repos. La phytothérapie est d’un grand secours avec l’association de plusieurs plantes veinotoniques : marron d’inde, vigne rouge, hamamélis, fragon, ginko biloba…, sur les conseils de votre pharmacien pour éviter les contre-indications. Vous pouvez faire des cures en choisissant la forme galénique qui vous convient le mieux : tisanes, gélules, suspensions intégrales de plantes fraîches, gel décongestionnant en massage doux du bas vers le haut des jambes, tous les soirs jusqu’à amélioration.

Un déséquilibre dans la production de la dopamine

Lorsque ce messager chimique est insuffisamment produit, il en résulte une mauvaise communication des cellules neuronales. Outre le manque de motivation, principal signe d’une déficience en dopamine, l’altération de l’activité de ce neurotransmetteur peut être responsable du besoin urgent et irrésistible de bouger les jambes. L’amélioration de la synthèse de la dopamine passe par un microbiote eubiotique grâce à des cures régulières de probiotiques et de prébiotiques, un petit-déjeuner riche en protéines animales et pauvre en glucides et la présence suffisante des cofacteurs : fer, magnésium, vitamines B9, B12, C et cuivre.

Une supplémentation en mucuna pruriens (pois mascate), précurseur de la dopamine, peut être envisagée en lien avec votre pharmacien.  

Une régulation globale du système nerveux

Le syndrome des jambes sans repos étant accentué en cas de stress, des cures de passiflore et de valériane au coucher peuvent soulager les symptômes. De même le magnésium, grand régulateur nerveux, est à conseiller dans l’assiette (céréales complètes, légumineuses, cacao, eaux minérales …) et en cures à dose adaptée.