La crise COVID a très probablement été un accélérateur pour étendre la vaccination dans les pharmacies.
En plus de la grippe et du SARS-COV-2, les pharmaciens peuvent désormais proposer à leurs patients toutes les vaccinations disponibles ou presque. Fini donc les rendez-vous chez le médecin pour faire un rappel ou une première injection.
Les officines vont pouvoir accueillir les patients qui souhaitent se faire vacciner directement.
À noter que cette extension de compétences est également accordée aux infirmiers et sages-femmes. Cela permet ainsi de proposer à la population plusieurs professionnels de santé habilités à réaliser des vaccinations.
En pratique, les pharmaciens peuvent prescrire et administrer tous les vaccins autorisés à partir de l’âge de 16 ans. En revanche, pour certains malades, une prescription médicale de vaccination sera obligatoire afin de respecter une prise en charge globale.
D’autre part, pour pouvoir participer à ces actions de prévention vaccinale, le pharmacien devra justifier d’une formation validée pour la réalisation de cet acte médical.
Cette politique de santé publique vise à augmenter la couverture vaccinale de la population encore trop faible pour certaines maladies. Ces faibles taux sont en effet des éléments favorisants, voire augmentant la survenue de pathologies graves.